Nom :
Stemnway
Prénom :
Loup
Âge :
Indéterminé... (En faites j'ai la flemme d'y réfléchir ><)
Sexe :
Masculin
Préférence sexuelle :
Bisexuel
Nationnalité :
Anglaise
Rang :
C
Classe :
Neutre
Blood Tablet :
Aspect physique :
Deux orbes d’un bleu changeant éclairant le visage fin encadré par de longues mèches blondes. Deux pupilles d’une expressivité presque gênante pour leur possesseur. Deux pupilles qui dévoilent, qui racontent tout. Deux pupilles qui s’éclaircissent quand il est joyeux et qui s’assombrissent lorsque sa pseudo nature réaliste reprend le dessus. Deux pupilles expressives ne versant plus de larmes. Un corps fin. Plutôt petit. Petit, fin et tout pâle. L’air un peu fantomatique. L’air un peu ailleurs. Loin d’ici. Deux joues qui rougissent au grès de leurs envies, petites taches de couleurs au milieu d’un visage. Ses cheveux qui volent quand il secoue la tête, masquant ses yeux. Cheveux un peu trop longs ou pas assez. Juste la taille enquiquinante, lorsqu’ils te caressent le cou en te chatouillant de telle façon que tu ne peux que te mordre la lèvre pour éviter d’exploser. D’exploser de rire. Cheveux en pétard où il n’ose même plus risquer un peigne depuis qu’il y a cassé le sien. Démêlage avec les doigts. La classe attendra. Tout ça c’est Loup. La carapace, l’extérieur. Et la seule faille de cette carapace est bien trop souvent masquée par des mèches éparses pour représenter un réel danger. Quoique.
Aspect mental : (5lignes minimum)
Loup est un solitaire. Il n'aime pas particulièrement le genre humain qui le lui rend bien. Entendez par "Genre Humain", "Toute personne foulant le sol de cette terre". Il déteste s’attacher. Détester est le mot juste. Il crève de peur de perdre les gens qu’il aime alors il évite de chercher à connaître qui que ce soit. Il évite humain, vampyr. Tous. La vie en communauté n’est pourtant pas quelque chose le gênant particulièrement. Du moins, tant qu’on ne cherche pas à l’approcher. Loup est d’une sincérité abrupte. Il ne cherche pas à donner à ses mots un ton plus doux que ne l’était ses pensées. De toutes façons, même en cherchant bien, il n’y arriverait sans doute pas. C’est peut-être plus un manque flagrant de tact plus qu’une sincérité des plus brutale, finalement. A creuser. Loup s’aveugle. Ne souhaitant connaître personne, il s’enferme dans sa bulle dès qu’on l’approche. Regard froid. Regard diablement froid des deux pupilles bleus. Loup est observateur. Il note dans sa tête une foule de détaille. Loup n’oublie rien et pardonne peu. Il n’est pas « gentil », pas particulièrement « généreux », ni rien. Non, il ne possède pas ces qualités considérées comme « essentielles » par la plupart des gens. Il en possède d’autre, c’est évident. Il est à l’écoute des rares personnes qui arrivent à percer les lourdes barrières qui le cadenassent, il ne juge pas les gens, ne cherche même pas. « Qui suis-je pour juger les autres, hein ? Dis le moi, toi, puisque tu te crois malin ! », avait-il tonné plus d’une fois après un importun souhaitant jaser sur quelqu’un. Il déteste les gens se moquant des autres. Il abhorre toute forme de moqueries. Loup refuse de se plier aux modes et autres « stupidités prouvant, qu’au fond, l’humanité n’est qu’un ramassis de moutons. ».
Histoire : (20 lignes minimum)
Il feuillette un livre. Il lèche son index et tourne la page, regardant les photos collées sur cette dernière. Un album de sa vie en faites. En noir & blanc, au début. Il secoue la tête et sourit avec amusement. La toute première photo de l’album. Cette photo. Ses yeux se recouvrent d’un voile et il entame une longue plongée dans ses souvenirs.
Il était un tout jeune vampyr à l’époque. Tout jeune. Il s’amusait à se balancer de plus en plus vite, de plus en plus haut sur sa balançoire, à l’extérieur, certes, mais bien protégé par l’ombre rassurante du tilleul auquel on avait accroché sa balançoire. Sa balançoire n’était ni plus ni moins qu’un pneu, mais il l’aimait bien. Il était assez fier parce qu’elle était la preuve qu’il pouvait construire quelque chose de solide. Quelque chose de stable.
Son regard se porte sur la photo à côté et il y découvre avec consternation ses propres yeux noyés de larmes. Larmes amères, lui semblait-il même.
Un orage avait abattu le tilleul. Les yeux du jeune vampyr détaillaient le massacre. Une odeur de brûlé imprégnait l’air et Loup ne pu retenir une grimace dégoûté. Il regarde son arbre, du haut d’une fenêtre, ainsi protégé d’une trop grande intensité lumineuse. Il supportait, certes, la lumière à petite dose, mais il savait parfaitement qu’il ne devait pas tenter le diable en s’exposant trop longtemps. Même si son sang contenait une large proportion de sang humain, il restait vampyr malgré tout. Même s’il n’était qu’un C.
N’être que… Il soupire. Il se souvient encore des regards méprisants. Des bouffées de haine subite qui le prenait en voyant les orbes délicats des classes sociales supérieures se teinter de cette fierté de soi-même, fierté de la pureté de son sang, fierté d’être moins…Humains… ? Pendant longtemps il avait pensé qu’ils étaient tous pareils. Tous sans exceptions. Quelques fois, encore, l’idée venait lui titiller l’esprit. Mais il la rejetait de plus en plus souvent. Il est vrai qu’il n’avait, après tout, jamais aimé les généralités qu’il jugeait « stupides et sans fondements ».
Il tourne quelques pages de l’album, un brin nostalgique d’entrapercevoir, à nouveau, toute la joie de vivre qui l’avait habité. Grands sourires, presque enfantins, encore teintés de la grâce de n’avoir jamais vécus. Ses yeux s’attardent sur ses pupilles encore vierges des nuages qui s’amoncelaient à l’intérieur, aujourd’hui. Ses yeux si bleus, à l’époque, ont bien ternis avec les années.
Des années de vies, de morts, des années d’aléas où son bel optimisme avait fini par rendre l’âme. Pas totalement peut-être.
Loup soupire et clos l’album d’un geste las. Il n’aime pas remuer son passé. Il aimerait bien le laisser choir dans un coin reculé et le laisser là. Sans plus s’en occuper. Et tout oublier. Oh oui ! Tout oublier…
Tout oublier, vraiment ? Un sourire s’installe sur ses lèvres lorsque le visage de Gabriel s’installe dans son esprit. Une petite once d’espoir qui se distille dans son cœur. Et il se souvient. Ah oui, il se souvient.
Il se souvient de l’obscurité de cette nuit de pluie. Il se souvient de son visage douloureux d’avoir été frappé par deux voyous. Deux humains. Il se souvient des courbatures qui parcouraient son corps, trop longtemps prostré à côté d’une poubelle dégueulant de déchets putrides. Et puis un visage. Un visage qui croise le chemin de son regard. Un corps qui rencontre la trajectoire du sien. Il bute. Il chute. Il ne tenait déjà à peine sur ses jambes flageolantes et la pluie qui coule de ses cheveux lui brouille la vue. Ses longues mèches blondes sont plaquées sur ses yeux. Par souhait de ne plus voir ? Il ne se souvient plus. Il sent des ombres bouger dans son dos. Deux yeux lui transpercent la nuque. Les yeux de celui qu’il a bousculé. Il a l’impression que l’autre le décode, le passe au scanner. Sa gorge se serre. L’autre a deviné. Forcément.
Un rire sardonique qui explose dans son dos. Il se redresse difficilement. Sans aide. Il se retourne. Il dévisage les deux hommes. Un sourire sadique. Deux sourires, même. Tous deux identiques. Les deux hommes gloussent, à présent. Serait-ils, eux aussi au courant ?
Loup n’a qu’un souvenir peu précis de ce qui s’est déroulé après. Il se souvient d’avoir lutté, lui aussi. Moins efficacement que l’autre, mais il s’est défendu, a essayé. Il se souvient aussi de la pluie qui dévalait le long de son visage tandis qu’il se cramponnait au lampadaire pour ne pas choir, à nouveau, au sol. Il se souvient qu’à ce moment là, les Hunters avaient déjà fuis. Il ne se souvient plus dans quel état leurs opposants étaient. Il se souvient juste que lorsqu’il a fini par rouvrir les yeux, accroché à son lampadaire qui éclairait la ruelle d’une lueur blafarde et glauque. Le regard qui le fixait restera à jamais gravé dans son esprit. Un drôle de regard, somme toute. Indescriptible, à ses yeux. Et puis les quelques mots. Les premiers. « Je m’appelle Gabriel. ». Et puis tout s’était enchaîné…
Par pitié ou pour on ne sait quelle autre raison, Gabriel lui avait proposé de venir chez lui. Avec lui. Il avait fini par accepter. Il ne sait toujours pas pourquoi.
Il secoue la tête avec un sourire. Un bon souvenir malgré tout, cette nuit…
Autres : /
Comment avez-vous connu le forum ?
Merci Gabrieeeeel HéHéHé
Avez-vous bien lu le règlement ?
Of course.
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